Interprétation des données probantes
5. Interprétation des données probantes
Une pratique basée sur les données probantes nécessite l’extraction et l’évaluation critique des meilleures données disponibles. Toutes les sources utilisées lors de l’élaboration d’un programme d’agrément doivent être citées, et le niveau de preuve, précisé. Par exemple, « il n’y a aucune différence observable entre l’utilisation d’une solution saline normale à 0,9 % et l’utilisation de solutions héparinées pour le maintien de la perméabilité du système de cathéter et le fonctionnement des cathéters artériels ». (Cochrane Database of Systematic Reviews, 2014 LOE1).
Tableau 2 : Niveaux de preuve2
Niveau I | Données tirées d’une méta-analyse ou d’une revue systématique de tous les essais contrôlés randomisés (ECR) pertinents, ou directives de pratique clinique basées sur les données probantes tirées de revues systématiques d’ECR ou d’un minimum de trois ECR de bonne qualité ayant des résultats similaires. |
Niveau II | Données tirées d’au moins un ECR bien conçu (p. ex., un ECR vaste, effectué dans plusieurs établissements). |
Niveau III | Données tirées d’essais contrôlés bien conçus, mais sans randomisation (c.-à-d., quasi-expérimentales). |
Niveau IV | Données tirées d’études cas-témoins ou de cohorte bien conçues. |
Niveau V | Données tirées de revues systématiques d’études descriptives et qualitatives (méta-synthèse). |
Niveau VI | Données tirées d’une seule étude descriptive ou qualitative. |
Niveau VII | Evidence obtained from the opinion of authorities and/or report of expert committees. |
2. Ce tableau des niveaux de preuve est basé sur la publication suivante : Ackley, B. J., Swan, B. A., Ladwig, G., et Tucker, S. (2008). Evidence-based nursing care guidelines: Medical-surgical interventions. p. 7. St. Louis, MO : Mosby Elsevier.